JOFFREY DE SCHEPPER

 

Lors de la remise des trophées des champions de Guyenne nous avions rencontré Joffrey, un peu intimidés par ce grand gaillard, mais sa gentillesse et son sourire ont cassé la glace. Il nous a promis un rendez-vous à son retour d’Espagne…..et nous nous retrouvons à Primrose après son entraînement pour mieux le connaître.

 

Joffrey est né le 16 septembre 1991 à Bordeaux. Ses parents habitant à Saint Jean d’Illac c’est dans le club de la ville, que son père lui fit découvrir le tennis à cinq ans en compagnie de son frère Kenny. A 12 ans il a changé de club pour être licencié à Gradignan, où il est resté  7 ans. Pris au Pôle (France ?) à 12 ans il a d’abord été entraîné par Mathieu Duprat pendant 3 ans puis par Eric Champion. Pour profiter de son allonge il est passé d’un revers à deux mains à un revers à une main. Période difficile, il fallait reconstruire son tennis. Parallèlement il était entraîné par Loïc Letorch en privé avec son frère à Gradignan. Il est ensuite parti au Club de  Saint Médard  ou il fur entraîné par Jean-Christophe Dupont,  également coach de son frère.

« Après le bac, entre 18 et 20 ans  j’ai voulu me lancer seul dans le tennis mais un problème aux adducteurs (pubalgie) a ralenti ma progression. Puis j’ai fait un an en Staps. Après cette coupure et ce repos forcé de trois mois le tennis me manquait et j’entrepris un travail sur moi-même pour me calmer. Pendant deux ans au Stade Bordelais je me suisentraîné seul tennistiquement et physiquement. J’ai joué deux ans à Primrose en équipe 2.  J’ai ensuite intégré le club de La Teste ou dans lequel je pouvais être rémunéré pour jouer en équipe. Entre les tournois et les matchs par équipe je pouvais financer l’entrée dans la structure de Primrose. Je paie 5.000€ à l’année pour les balles et les coachs qui sont Laurent Gabail et Xavier Pujo pour le tennis,  et Raymond Sevilla et Nathan Jean pour l’entraînement physique

 

Lorsque je suis en tournoi je fais entre 2 ou 3 heures de tennis par jour et 1 à 1h ½ de physique et étirements.

Hors tournoi je cherche à me mettre dans le rouge pour progresser  avec 4 heures de tennis par jour de 10h à 12h30 et de 15h à 17h , puis du physique de 17h à 17h45.

 

Je suis professionnel depuis un an et demi Je suis très content, et un peu frustré aussi de ne pas avoir eu le déclic avant, j’avais besoin de mûrir.

 

L’expérience de Kenny est bénéfique nous échangeons beaucoup surtout tennistiquement.

Je n’ai pas assez de finances pour faire les circuits. Je cherche donc à gagner des tournois en France pour partir faire des « Future ». Les Future en France c’est dur. Cet été je serai à fond dans les tournois. »

 

 

Manque la question non ?

2 ¼  de finale dans les Futurs ce n’est pas encore à ce que j’aspire.

Ton meilleur souvenir

Mes victoires sont des bons moments

Ton plus mauvais souvenir

Ma blessure au dos, j’avais battu un joueur 400 en huitième à Bagnoles de l’Orne en janvier 2015. Je fus arrêté dans ma progression

Combien fais tu de matchs ?

Dans une saison une centaine de matchs.

Ton objectif.

Progresser chaque jour, prendre du plaisir, monter en classement.

Ton rêve

Le rêve c’est être dans le top 100 et après tout est permis.

Tu es accompagné ?

Oui j’ai une copine Nous resterons discrets sur cette fenêtre de sa vie.

Ta couleur

Bleu

Ton plat Préféré

Raclette

Ton dessert

Chocolat noir

Ta musique

J’aime tout mais particulièrement le pop rock

Ta lecture

Les biographies de personne qui m’intéresse comme « open d’Agassi » Claude Onestra (hand) Mike Horn ( aventure extrême)

Ton animal

Le chat, le tigre, les félins

Ton dernier fou rire

Je rigole tous les jours, en dehors des terrains bien sûr

Ton meilleur souvenir

Au Stade Bordelais en Nationale 3 pour notre montée en N2 contre une équipe de Paris : 3/2 après les simples, nous jouons les deux doubles côte à côte, l’équipe à côté de nous perd, nous nous retrouvons à 3 partout, et on gagne 10/8 au super tie-break.

Ton plus mauvais souvenir

Trop intime

Ton avenir

J’aimerais être Kiné, un objectif après le tennis.